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HINA-MATSURI (2) UN RITE DE PURIFICATION VENU DE LA CHINE ANCIENNE

Mukashimukashi 昔々 Il était une fois....


Selon le calendrier luni-solaire chinois adopté au Japon, le printemps commençait le 1er jour du 3ème mois. Correspondant à l’actuel mois d’avril, il voyait aussi éclore la fleur de pêcher 桃の花 momo-no-hana, symbole d'immortalité, comme on vous l’a dit dans notre précédent post sur Hina-Matsuri 雛祭りau Japon.


fleurs de pêcher en fleur

Fleur à la force symbolique inégalée, on venait l'admirer pour célébrer l'arrivée de cette saison de renouveau. Pour repousser les démons et protéger le foyer, une branche de pêcher était installée à l'intérieur des maisons. De la même manière, en ces jours de changement saisonnier où il était fréquent de perdre sa condition physique, d'être vulnérable aux rhumes et autres maux, on pensait également que cette belle petite fleur rose, aux vertus médicinales et protectrices contre les mauvais esprits, nous aidait à garder notre force et éloigner le mauvais sort …


Mais le jour du serpent, appelé Jōshi, était peu faste. Pour contrer ses mauvaises influences, les Chinois allaient à la rivière procéder, entre autre, à des ablutions en s’y lavant les pieds et les mains pour éloigner maladies et influences néfastes. Puis, sous l’idée que le jour correspondant au nombre du mois était un jour faste, ce rituel purificatoire, nommé Oharai-Gyouji お祓行事, en japonais, (harai 祓い voulant dire « exorcisme ») du corps par l’eau pour nous laver de tous les maux et mauvais esprits fut déplacé au 3ème jour du 3ème mois, un jour yang donc, le jour de Jōmi 上巳.


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Toute cette belle symbolique rituelle chinoise vint se marier à merveille avec la culture japonaise de l ‘époque, celle de l’ Ere Heian 平安時代 Heian-jidai (794-1185). Apparut alors, chez la noblesse de la cour impériale, le rite de Joshi-no-Arai 上巳の祓い opéré sous l'oeil du Maître Devin et qui donnera naissance bien plus tard à la fête de hina-matsuri 雛祭り telle qu'on la connait aujourd'hui... On peut avoir une idée de cet ancien rite au sanctuaire de Shimogamo....




Et c’est ainsi que toute une imbrication de plusieurs éléments de cette culture japonaise de l’époque, sous haute influence chinoise, vint donner un rôle tout particulier aux rites et aux poupées, nouvelles compagnes de jeu des dames et enfants de la noblesse.

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